Blog - Antoine Delia

~See you later~

Dernier Jour – Chapitre 6

Le soleil se glissa à travers la fenêtre de l’hôtel pour atterrir sur ma joue. À en juger par l’angle du rayon, il devait être dix heures, peut-être onze. Ma chambre était aussi grande qu’un studio d’étudiant, mais elle avait l’avantage de posséder un lit des plus confortables. Allongez-vous quelques secondes et vous serez dans les bras de Morphée en un rien de temps. J’étais d’ailleurs à peine réveillé que je songeais déjà à me rendormir.

Dernier Jour – Chapitre 5

L’endroit était calme en ce début de soirée. Un couple assis près de la fenêtre dégustait avec envie un hamburger, tandis que trois hommes, la cinquantaine environ, savouraient une Guinness, accoudés au comptoir du bar. Les murs rouge framboise arboraient quelques tableaux qui, à vu d’œil, avaient tous été réalisés par le même peintre tant ils se ressemblaient. À côté d’eux, on pouvait lire le menu du jour inscrit à la craie sur une imposante ardoise.

Dernier Jour – Chapitre 4

Cela devait bien faire une bonne dizaine d’années que je n’étais pas retourné dans mon pays natal. Et en contemplant le paysage à travers le hublot de l’avion, j’étais heureux de constater que tout était comme dans mes souvenirs. L’herbe verte dominait le territoire et de nombreux animaux profitaient de cette verdure pour gambader à loisir et manger à leur aise. Le véritable seul point négatif que je trouvais à ce décor, c’était la pluie.

Dernier Jour – Chapitre 3

— Les passagers pour le vol 854 à destination de Shannon sont priés de se présenter porte 5 pour embarquement immédiat. Cela devait bien faire dix ans que je n’avais plus mis les pieds dans un aéroport et j’en avais presque oublié comment cela fonctionnait. Tous ces panneaux écrits une fois en anglais, puis en espagnol, ou encore en chinois, me donnaient le tournis. J’en étais presque à louper mon avion tant j’avais du mal à me repérer dans ce dédale sans fin.

Dernier Jour – Chapitre 2

Les techniciens s’affairaient sur le bord de la scène pour démonter tous les équipements. Il y avait de tout, des lampes, des écrans, des canons à fumée et bien évidemment des enceintes aussi lourdes qu’un éléphant. Les festivaliers s’étaient déjà dispersés et quelques personnes commençaient à nettoyer les détritus laissés par les visiteurs. Là aussi on retrouvait un large éventail d’objets en tout genre. Outre les habituels verres et canettes de bières, il y avait aussi des bracelets, des montres et parfois même des téléphones.