Blog - Antoine Delia

~See you later~

Dernier Jour – Chapitre 9 (FIN)

Sur le sol de mon appartement, des bouteilles d’alcool se partageaient la place avec des dizaines de boîtes de pizzas. Les fenêtres étaient restées fermées depuis mon arrivée, et une odeur de renfermé empestait l’endroit. Vingt jours que j’étais revenu d’Irlande et en si peu de temps, tout s’était écroulé autour de moi. Lily, qui était en fait une rédactrice pour un magazine de musique, avait publié un seul article à mon sujet racontant son agression.

Dernier Jour – Chapitre 8

Le soleil n’était presque plus visible lorsque nous passâmes près de ce marin qui nous jeta un regard interrogateur. Il s’agissait d’un homme d’une soixantaine d’années vêtu d’une salopette en jean qui dénouait le cordage de son bateau attaché à une borne d’amarrage, tandis que les autres bateaux accostés au port tanguaient en harmonie au rythme des vagues. Ses longs cheveux gris bataillaient dans tous les sens devant le vent qui se levait.

Dernier Jour – Chapitre 7

En psychologie, il existe un état mental atteint par une personne lorsqu’elle est complètement plongée dans une activité et qu’elle se trouve à un niveau de concentration maximum, faisant fi du monde extérieur. Cet état s’appelle le flow, et, au cours des dernières heures, je m’étais retrouvé plongé dans cette zone. Cet endroit merveilleux permet à votre esprit d’être tellement préoccupé par la tâche qu’il est en train de faire que vous oubliez tout le reste, et où le temps passe à une vitesse phénoménale.

Dernier Jour – Chapitre 6

Le soleil se glissa à travers la fenêtre de l’hôtel pour atterrir sur ma joue. À en juger par l’angle du rayon, il devait être dix heures, peut-être onze. Ma chambre était aussi grande qu’un studio d’étudiant, mais elle avait l’avantage de posséder un lit des plus confortables. Allongez-vous quelques secondes et vous serez dans les bras de Morphée en un rien de temps. J’étais d’ailleurs à peine réveillé que je songeais déjà à me rendormir.

Dernier Jour – Chapitre 5

L’endroit était calme en ce début de soirée. Un couple assis près de la fenêtre dégustait avec envie un hamburger, tandis que trois hommes, la cinquantaine environ, savouraient une Guinness, accoudés au comptoir du bar. Les murs rouge framboise arboraient quelques tableaux qui, à vu d’œil, avaient tous été réalisés par le même peintre tant ils se ressemblaient. À côté d’eux, on pouvait lire le menu du jour inscrit à la craie sur une imposante ardoise.