Blog - Antoine Delia

~See you later~

I have a dream (4/8)

Précédent

Et moi qui pensais que ce livre me serait d’une quelconque manière utile… Sa traduction a été longue, mais sans encombre, si bien que j’avais terminé le soir même. Une fois tout écrit, je relisais ce que je venais de marquer afin de voir ce qu’il me réservait. Plus j’avançais dans sa lecture et plus je trouvais cela ridicule.

Le livre se divisait en deux parties. Il traitait d’abord le sujet des rêves lucides, c’est-à-dire la capacité d’être conscient lors d’un rêve, comme dans le film Inception. Il expliquait en détail les différentes techniques pour arriver à un tel stade et les astuces pour rester dans ce rêve le plus longtemps possible. Cela semblait plutôt intéressant. Après tout, qui n’a jamais voulu rester dans son propre rêve tant celui-ci était parfait. Cela m’était justement arrivé hier soir. Bien que je donnerai tout pour être avec Marie, je n’avais pas envie de vivre avec elle uniquement dans un songe. Mon amour était réel et je voulais que notre histoire le soit aussi.


Et ça, j’achète !

Aujourd’hui marque le premier jour du dernier mois de l’année à savoir, décembre. Ce merveilleux mois rime avec fêtes, repas de famille, hiver et anniversaire d’une superstar (le 9 décembre si j’en crois mes sources). Mais le jour que tout le monde attend avec impatience tombe un peu plus tard, lorsqu’un étrange vieil homme habillé de rouge et de blanc viendra vous rendre visite par votre cheminée pour poser au pied du sapin de merveilleux cadeaux (seulement si vous avez été sage cette année). Ce sera l’occasion pour certains de se voir offrir le dernier iPhone, une nouvelle console de jeu, ou tout simplement un peu d’argent pour se faire plaisir au cours de l’année. Mais est-ce que la consommation de tous ces produits nous rend vraiment heureux ? Y a-t-il un lien entre le nombre de cadeaux et le bonheur ? Je suis récemment tombé sur un article du philosophe et ancien ministre Luc Ferry qui tente de répondre à cette question.


I have a dream (3/8)

Précédent

Je ne saurais dire le nombre d’heures que j’ai pu passer assis dans une bibliothèque. Et quand j’entrai à l’intérieur de celle de ma ville, un air de nostalgie me frappa en plein cœur. Rien que l’odeur des livres entassés dans une étagère me fit revenir des années en arrière, lorsque je n’étais encore qu’un étudiant. Je me revoyais consulter livre après livre, dans le but de me préparer au maximum pour mon concours d’enseignant. Mais aujourd’hui, j’étais ici dans un tout autre but, et je me dirigeai donc vers le rayon « Scientifique » afin d’en savoir plus sur mon mystérieux rêve. J’avais encore gardé mes anciennes habitudes, et au lieu de commencer par la lecture d’un ouvrage sur le sujet, voilà que j’avais rassemblé une dizaine de livres sur la table la plus proche. Il est vrai que j’ai toujours préféré m’entourer d’une grande quantité d’œuvres pour être sûr de leur fiabilité. Personne n’est à l’abri d’un livre racontant des inepties et il est toujours utile de voir une information confirmée dans un autre livre. Ma recherche commença donc par l’étude du sommeil, pour se rapprocher petit à petit du thème des rêves.


Cours Forrest, cours !

You never know how strong you are until being strong is the only choice you have – Bob Marley

J’ai commencé l’athlétisme à l’âge de 10 ans. Enfin, je faisais principalement de la course : mettre un pied devant l’autre tout en étant plus rapide que les autres. Comme tout sport que l’on commence, je n’étais pas très performant. Quelques tours de terrain et j’étais déjà exténué. Et puis, à force de faire de m’entraîner encore et encore, mon corps s’est adapté jusqu’à effacer la fatigue et la douleur. Encore mieux, le temps qu’il me fallait pour faire un tour de terrain diminuait considérablement. Comme quoi à force de s’entraîner, on peut s’améliorer. Mais au bout d’un moment, je me sentais comme Charlie Chaplin dans “Les Temps modernes“, à répéter le même geste sans arrêt. Je ne pouvais pas continuer indéfiniment de courir autour du terrain d’athlétisme, j’avais besoin de changement. Je me suis donc inscrit à une première course de 5 kilomètres. Certes je continuais de courir, mais j’avais un but en tête : finir la course le plus vite possible tout en dépassant le maximum de personnes. Rapidement, je pris goût à cet esprit de compétition et continuai de m’inscrire dans plusieurs courses. J’ai grimpé jusqu’au 10 kilomètres avant d’arriver au semi-marathon : 21 kilomètres.


I have a dream (2/8)

Précédent

« Fais pas cette tête, t’es jeune ! T’as le temps d’en trouver une autre ! » Mon ami Sam était toujours optimiste. Selon lui, rien n’arrivait par hasard, et si cette fille ne voulait pas se marier, alors c’est qu’elle n’était pas la bonne. Et tout au long de la soirée, j’ai eu droit à une ribambelle de phrases clichées dans le même style. Parmi elles, il y en a une que je déteste entendre : « Une de perdue, dix de retrouvées. » Comme si j’avais envie de trouver dix autres filles. Il n’y en a qu’une qui m’intéressait et elle n’a pas voulu de moi. Je repensais encore à toutes ces choses que nous avons faites à deux. La fois où nous avions fait du manège ensemble et nous avions ri comme des enfants. Ou encore la fois où nous avions fait une bataille d’oreiller dans la chambre, combat dont j’étais sorti vainqueur par KO. Et quand nous allions dans notre boulangerie préférée qui fait les meilleures chocolatines de toute la ville. Et cette fois où nous avions préparé un succulent repas pour pique-niquer, dans ce parc que nous aimions tant. Ses souvenirs me rendaient nostalgique et les larmes commencèrent à monter à mes yeux. Sam le remarqua aussitôt : « Oh non, t’as pas intérêt à pleurer mon p’tit Thomas ! On est ici pour se changer les idées. » Il fit un geste au serveur et celui-ci nous amena deux petits verres remplis d’un breuvage magique censé nous faire tout oublier. Sam poussa un verre dans ma direction et son regard me faisait comprendre qu’il ne serait pas satisfait tant que je n’aurais pas descendu mon verre. « Désolé Sam, mais je crois pas que l’alcool soit la solution.
– Et c’est quoi ta solution ? Tu vas pleurer toutes les larmes de ton corps ? Je sais que ça faisait longtemps que vous étiez ensemble, mais tu ne peux plus rien faire maintenant. Il faut aller de l’avant. »