Blog - Antoine Delia

~See you later~

Chocolatine (3/3)

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Ralph regarda sa valise avec attention. Il était certain d’avoir oublié quelque chose, mais il n’arrivait pas à se souvenir de quoi il s’agissait. Il avait pris soin de faire une liste avec tout ce qu’il devait emporter avec lui et tout avait été coché, preuve qu’il n’avait rien laissé chez elle. Ralph avait plutôt la côte avec les filles. La dernière en question s’appelait Lisa. Ils s’étaient rencontrés par hasard sur le lieu de travail de Ralph. À l’époque, il s’occupait de nourrir les animaux du zoo de la ville. C’était une tâche très fatigante, mais cela ne le gênait pas le moins du monde. Il adorait les animaux, et par conséquent son travail. Il avait un chouchou parmi eux : un bébé pingouin qui avait toujours l’air heureux de le voir. Il était tout petit avec un ventre tout rond et très doux au toucher. Il l’avait donc appelé “Rondoudou”. Alors qu’il s’amusait avec ce petit oiseau d’hémisphère nord (Ralph avait appris tout ce qu’il pouvait sur eux), une jeune inconnue s’approcha de lui, intriguée par une telle amitié entre un homme et un pingouin. C’est comme ça que Ralph fut la connaissance de Lisa.


Chocolatine (2/3)


Il nous arrive parfois dans la vie de ne pas savoir ce que nous faisons. Nous ne contrôlons plus rien et nous prenons parfois les décisions les plus farfelues sans même penser aux conséquences. Parfois, notre conscience nous ramène à la raison et nous évite de nous retrouver dans des situations impossibles. La conscience de Ralph n’était pas présente à ce moment-là.


Chocolatine (1/3)

De fines gouttes de pluie commençaient à tomber. Le soleil avait laissé place aux nuages et on pouvait déjà entendre le grondement de la foudre au loin. Le vent, de plus en plus violent, faisait danser les arbres sur un rythme peu commun. Dans la rue, une vague de parapluie avait fait son apparition. Il y en avait pour tous les goûts : des clairs, des foncés, des rayés, avec motifs, etc. On pouvait noter sur certains d’entre eux, des petites phrases humoristiques telles que “Après la pluie vient le beau temps”. Les enfants s’amusaient à sauter à pieds joints dans les flaques avec pour but de faire la plus grosse éclaboussure possible. Le quartier se vidait au fur et à mesure que la pluie s’intensifiait, et bientôt plus l’ombre d’une personne dans les rues.