Ci-trouille

Posted by Antoine Delia on Tuesday, October 31, 2017

Il est assez facile de savoir que le mois d’octobre touche à sa fin. Entre les températures qui se refroidissent nous obligeant à sortir nos pulls du placard et le changement d’heure qui fait se coucher le soleil de bonne heure, tout est là pour nous rappeler la devise de la Maison Stark : Winter Is Coming. Mais avant de pouvoir célébrer Noël, il reste une fête qui marque le dernier jour d’octobre : Halloween. Ce jour permet aux plus petits de se déguiser et de partir à la chasse aux bonbons en toquant à toutes les portes du voisinage. Pour les autres, c’est l’occasion de se faire peur, ou de flanquer une bonne frousse à ses amis.

Citrouille d’Halloween Lights out

La peur est une émotion naturelle chez l’Homme. Elle nous prévient d’un danger ou d’une menace, nous permettant ainsi de fuir et de nous mettre à l’abri. Elle est différente pour chacun d’entre nous même si nous avons aussi des peurs communes, comme la peur des araignées (non, je n’aime pas du tout les araignées). Alors si au cours de ce récit votre cœur s’accélère, que vous commencez à trembler et que de fines gouttes de sueur tombent le long de votre front, c’est que vous ne vous sentez plus vraiment en sécurité. Je vous suggère donc de veiller à ce qu’aucun monstre ne se cache sous votre lit, ou dans votre placard (sauf si celui-ci est petit, rond, tout vert et avec un seul œil).

La peur se présente dans beaucoup de domaines et même en musique. Ça ne vous dit rien ? En 1982, Michael Jackson sort un tube planétaire : Thriller. En plus d’être l’un des meilleurs morceaux au monde, il s’accompagne d’un clip aux allures effrayantes, doté d’une chorégraphie mémorable qui vous glacera le sang. Mais ne restez pas trop longtemps à danser, vous risquerez de vous faire dévorer par un zombie dansant.

Quittons la Terre pour partir maintenant dans l’espace à bord d’un superbe vaisseau spatial. Une fois là-haut, rien de mal ne pourrait vous arriver, n’est-ce pas ? Il serait vraiment dommage qu’une bestiole se trouve à bord et décide de vous tuer, vous ne croyez pas ? Et si jamais vous sentez que vous avez quelques douleurs d’estomac, mieux vaut ne pas prendre de risque et vous jetez par-dessus bord. Il serait assez embêtant de voir débouler un remake d’Alien en sachant que vos chances de survie sont minimes face à un monstre comme lui.

Vous n’êtes définitivement pas en sécurité ici, il est temps de revenir sur votre planète préférée. Mais à peine sortez-vous du vaisseau que quelque chose semble clocher. Vous apercevez au loin un drôle de bonhomme frappant avec vigueur une flopée d’individus avec une batte de Baseball recouverte de fil barbelé. On peut voir à ses côtés un autre homme avec une arbalète et un enfant avec un cache-œil. La fine équipe.

Mieux vaut ne pas traîner ici et se réfugier dans la maison la plus proche. Justement, vous apercevez au loin un immense bâtiment qui sera sans doute parfait pour vous abriter le temps que tout se calme. Vous entrez par la porte principale sans lire la plaque accrochée à côté : “Hôpital psychiatrique”. À l’intérieur, une flopée de cadavres jonchent le sol. Vous ne vous sentez pas du tout en sécurité et vous décidez donc de partir d’ici. Mais la porte par laquelle vous êtes entré est désormais verrouillée. À ce moment précis, la lumière s’éteint et vous apercevez deux yeux jaunes au fond de la salle qui se rapprochent à une vitesse folle de vous. Arriverez-vous à vous échapper ?

Vous avez finalement survécu à toutes ces atrocités et méritez maintenant de vous reposer. Vous avancez péniblement dans la rue, à la recherche d’un refuge. Au loin se trouve l’endroit parfait. Un énorme bâtiment dans lequel vous serez à l’abri de toute menace. Vous vous voyez déjà dormir et reprendre des forces afin de pouvoir continuer à survivre dans ce monde qui est devenu encore plus fou qu’il ne l’était déjà. Oui c’est sûr, vous serez en sécurité dans ce bowling désaffecté.