Ratatouille

Posted by Antoine Delia on Friday, October 6, 2017

J’adore voyager. J’ai visité plus d’une dizaine de pays dans ma vie et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Après mon road-trip de l’an dernier, j’ai eu envie de partir à la conquête de mon pays préféré : la France. Ce voyage est prévu pour dans quelques années lorsque j’aurais le temps de parcourir l’hexagone. En attendant, laissez-moi vous raconter un week-end que j’ai passé à Paris il n’y a pas si longtemps.

Antoine Delia à Paris

La dernière fois que je me suis rendu dans la capitale, j’étais accompagné de ma famille. Nous étions partis pour aller dans le plus merveilleux des parcs d’attractions du monde, et tout ça pour dire bonjour à une souris. Autant vous dire que cela remonte à plusieurs années et je n’avais plus aucun souvenir de Paris. J’avais envie de tout voir, tout visiter et bien sûr prendre une multitude de photos pour graver à jamais mes premiers pas en tant qu’adulte dans la ville la plus romantique du monde. Mais ne traînons pas, je ne reste que trois jours alors il faut faire vite ! Montons à bord du funiculaire de Montmartre pour nous rendre au Sacré-Cœur où nous pourrons contempler une magnifique vue de Paris. J’étais cependant quelque peu déçu de ne pas voir un homme en roller faire des figures dans tous les sens, mais ce sera pour une prochaine fois.

Le Sacré-Cœur de Paris

Il est maintenant temps de prendre le métro afin de se rapprocher du centre. Alors que je marchais tranquillement le long des bistrots parisiens, j’aperçois, assis sur une chaise, un individu qui m’est familier. Je m’avança alors vers lui avant de me rendre compte que ce dernier était en train de piquer du nez. Je l’ai tout de suite reconnu. C’était le meunier. Vous savez, celui de la chanson pour les enfants. Je lui ai demandé s’il avait toujours son moulin et s’il était d’accord pour m’y conduire. Ni une ni deux, nous voilà parti place Pigalle. Il me raconta qu’il en avait eu marre de voir son moulin aller trop vite, aller trop fort. Il avait alors pensé à changer d’activité tout en gardant son précieux moulin. Deux coups de pinceau plus tard et voilà le résultat.

Le Moulin Rouge

Le métro me tendait maintenant les bras. Armé de mon ticket de la RATP, je m’apprêtais à descendre les escaliers quand une voiture de police se stoppa à côté de moi. Je n’ai pas eu le temps de comprendre ce qu’il m’arrivait qu’ils étaient déjà en train de m’embarquer direction le Louvre. Apparemment un crime avait été commis et ils avaient besoin de mes talents de détective. J’ai résolu cette affaire en quelques minutes et, pour me remercier, les policiers m’ont pris en photo devant ce magnifique musée.

Antoine Delia devant le Louvre

La nuit commençait déjà à tomber et je n’avais toujours pas vu la dame de fer. Il ne me restait plus beaucoup de temps et je ne voyais aucun moyen de la rejoindre à temps. Mais je me suis alors souvenu de cette célèbre phrase d’un grand philosophe du XXIème siècle : À la fin, il n’en restera qu’un ! Cela me remplit d’espoir. Au même moment, un scooter arriva près de moi. Il me pointa la Tour Eiffel d’une main puis me fit signe de monter à bord. C’était trop beau pour être vrai, un véritable ange gardien était venu à ma rescousse ! Il me déposa tout près et pour le remercier, je lui ai donné les croissants qu’il me restait de ce matin. Ce n’était pas grand-chose mais j’espère qu’il sera content.

La Tour Eiffel

Cette aventure touche maintenant à sa fin. Je monte à bord du train à très grande vitesse qui sera en très grand retard. Je repense alors à ce week-end. Aux ampoules sous mes pieds à force d’avoir marché. À l’odeur divine dans les métros. Aux conducteurs de voiture qui ont très bien respecté le code de la route. Et tout cela ne me donne qu’une envie : repartir au plus vite explorer une autre ville.